Conversation
Une structure de siège double construite sur un principe de tenségrité qui évoque par sa forme le modèle familier du transat. Cette œuvre nous invite à nous poser dans le paysage et dans l’espace publique, et à y inscrire deux usages : la contemplation et la conversation selon deux points de vue d’orientation opposée et géographiquement déterminés. Poursuivre la lecture
Œuvre réalisée en partenariat et avec la collaboration du Garage Moderne, à Bordeaux en Novembre-Décembre 2021, en vue d’un projet d’installation évolutive dans l’espace public.
« Treille », 2021: demi chevrons de pin (4 x 4 x 120 cm.) fils d’acier inox, 13 m. d’extension
« L’esprit de la treille travaille la grille. Il déploie son aire, il établit son règne. A la perspective ordonnée succèdera un réseau tremblant de vrilles dont la voracité ignorera tout schéma. Ce mouvement de conquête corps à corps, là-haut, progressera lentement vers nous, non qu’il puisse concrètement nous rejoindre, mais, par son obstination silencieuse, il s’avancera dans l’espace de notre regard. » Xavier Rèche, 2001-2021
Fiction, 2001
bois de chêne, câbles d’acier inox, acier et toile de coton
240 x 160 x 120 cm.
Jardin de Marie-Aline et Yves VIGNAU
impasse d’Agen, Bordeaux
Surgie d’un monde imaginaire où la Révolution de 1789 n’a pas eu lieu, cette chaise à porteurs convoque un des symboles de l’Ancien Régime.
Dans cet horizon fictif ou réinventé, la modernité semble néanmoins avoir fait son chemin : l’objet rejoint par sa forme et ses matériaux nos codes du
mobilier de jardin d’aujourd’hui. Léger et souple, il adapte le modèle de la chaise longue de type « transat » aux principes de la tenségrité .
Six tasseaux ou demi-chevrons de chêne (dont deux longues hampes ) s’orientent dans les trois directions de l’espace. Un réseau de câbles hypertendus
relie et distribue à distance les uns des autres ces éléments de l’assise . Le siège est constitué d’une toile de coton bleu roi auquel s’ajoute un haut-vent
carré de même couleur. Poursuivre la lecture
Grand Ligneux #3, 2021, Parc de La Villette, Paris, pour « Zut /Arts Plastiques » et dans le cadre du Parcours des Fées « hors les murs » ;
bois de pin maritime et fils d’acier inox, 14,3 x 0,7 x 0,7 m.
Plein souffle est une œuvre à l’usage des promeneurs qui découvrent l’Aigoual et ses vents . C’ est un projet de sculpture qui interroge cette entité du paysage, ce flux invisible inscrit dans la forme des arbres et la mémoire des tempêtes, lisible aussi dans l’avenir d’une climatologie qui en prédit l’évolution : la trompe des vents sonne à nos oreilles. Prenons garde à sa volée de bois vert !
Résidence à l’École élémentaire de Muel (Ille-et-Vilaine) dans la classe de CE1-CE2.
L’iris magique est une réalisation de l’artiste et des enfants de 7 à 9 ans, sur une période de 3 semaines en mai et juin 2021.
L’exploration des principes de la tenségrité dans ce contexte a été l’occasion pour l’artiste de transposer sa technique à travers des modes de construction différents et d’en exposer les possibilités plastiques aux enfants. La forme définitive et globale de l’œuvre, comme le dévoilement de son motif, est le fruit des échanges et d’une délibération collective réelle et poétique, inspirée par un « apprentissage » réciproque comme par leurs visites et leur redécouverte d’un lieu proche et familier.
Merci à tous les acteurs de ce projet!
ci-dessus, crédit photos Cristel Theret, février 2021
Paysage avec barque, 2020, Beaulieu-les-Loches; 210 x 140 x 420 cm. Bois d’épicéa, de pin maritime et de châtaignier, fils et câbles d’acier inox.
« Par ses variations brusques et intempestives ou sa rareté périodique, l’eau révèle toute la fragilité d’un Paysage. La perception de son espace est sensiblement liée à ses plans de ruissellement, à ses reliefs qui en conditionnent les flux, les réserves, les débordements. Poursuivre la lecture
Travaux d’extension, Crévoux (05), 2020; bois de pin douglas et fil d’inox,
6 x 8 x 10 m. d’extension (vue de détail)
Cette structure autotendante réalisée en petit chevrons de bois reliés par des fils d’acier, se développe en appui et en prolongement sur une paroi ou sur des rochers isolés. C’est un réseau d’un seul tenant dont les volumes résultent de l’organisation des tensions. Elle est souple, gracile et adaptative mais fondamentalement étrangères aux forces de rupture géologiques, aux masses en présences et au lent travail d’érosion qui modèlent la matière minérale. Comment l’incorporer à ce paysage qui la précède, comment composer avec lui, que pourrait-elle bien y ajouter ou y prendre ? Telles seraient les questions posées par ce projet à l’artiste et au promeneur qui composent eux-même avec cet espace plus ancien qu’eux … et cet irrépressible besoin de construire.
– projet réalisé avec le soutien logistique du Garage Moderne, Bordeaux.
